Dans l’Atelier du Quatuor Debussy

Focus sur Dimitri Chostakovitch
Oscillant entre le néoclassique et le romantique, ce compositeur russe a su construire un empire musical propre à son nom qui conquit encore aujourd’hui les passionnés de musique en recherche de sensations. Connu pour avoir enregistré l’intégrale des quatuors de ce grand compositeur du XXème siècle, le Quatuor Debussy rend hommage pour les 50 ans de sa mort à celui qui, par sa musique, s’exprimait face au pouvoir politique. À travers sa musique, le Quatuor Debussy a réussi à créer un lien unique avec ce compositeur de renom. Un lien que l’on peut ressentir sur scène avec eux tant il est puissant. Leur interprétation est bien plus qu’une retransmission historique de compositions, c’est une véritable connexion, déclamation personnelle et unique des compositions de Chostakovitch. Sans aucun complexe face aux illustres formations slaves, le Quatuor se différencie par une interprétation ronde et lisible, intime et magique. C’est un compositeur que l’on n’arrête pas de redécouvrir, et c’est une véritable invitation au plaisir de la relecture qui est proposée.

Le Quatuor Debussy
En plus de l’enregistrement des quinze quatuors de Dimitri Chostakovitch, le Quatuor Debussy enrichit régulièrement son répertoire, notamment en musique française et au travers de ses explorations et rencontres artistiques. Il s’est notamment fait remarquer lors de collaborations en musique actuelle (Yael Naim, Keren Ann) et plusieurs fois dans le milieu jazz aux côtés d’artistes de renom (Franck Tortiller, Jean-Philippe Collard-Neven…). Porté par des valeurs de partage et de renouvellement des formes, le Quatuor Debussy a toujours eu le souhait de surprendre et d’attiser la curiosité, que ce soit aux oreilles des publics ou aux yeux des professionnels. De la transcription de Concertos pour piano de Mozart jusqu’aux Sept Dernières Paroles de Haydn, en passant par la redécouverte pour quatuor à cordes du célèbre Requiem de Mozart, le Quatuor Debussy multiplie les projets ambitieux et défend plus que tout l’exigeante vision d’une musique “classique” ouverte, vivante et créative.