Les Écologistes

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Expression du mercredi 10 juillet 2024 - Mon Premier, numéro 13 été 2024

 

Pour le service public en Presqu’île et ailleurs

L’annonce du groupe La Poste de la fermeture de 4 bureaux à Lyon, dont celui des Terreaux pourtant récemment rénové, est un signal supplémentaire de la fragilisation des services publics. Ces fermetures s’ajouteraient aux 4 précédentes intervenues depuis 2020 à Lyon, et aux milliers d’autres en France.  Pour le gouvernement macroniste, la Poste n’est plus qu’une simple entreprise qui doit faire des bénéfices et abandonner les services non rentables. Ainsi, les services bancaires avaient déjà été supprimés du bureau des Terreaux depuis 2 ans, avec pour conséquence une baisse de fréquentation, argument utilisé ensuite pour la fermeture. 

Avec le Collectif des Usagers des Services Publics de la Croix-Rousse, nous demandons à la Direction Régionale du Groupe La Poste le maintien de la Poste des Terreaux et la réintégration des services bancaires en son sein. Nous demandons aussi la rénovation du « Carré Pro » Place de la Paix, pour une amélioration du service aux entreprises. Cette présence du service public en Presqu’île est importante pour la vitalité et pour le lien social. Elle est indispensable aussi sur les territoires périurbains et ruraux, nous le défendons au niveau national. 

lesecologistes@mairie-lyon.fr
 

 


Expression du mardi 9 avril 2024 - Mon Premier, numéro 12 printemps 2024

Protéger les femmes, tout au long de leur vie

Une société écologique protège les droits de toutes et tous, en luttant contre les discriminations pour atteindre une égalité en droit et en pratique. Récemment, la constitutionnalisation de l’IVG a été une première historique allant dans ce sens. A ce titre, nous remercions toutes les féministes qui se sont mobilisées pour permettre cette avancée, notamment Mélanie Vogel, sénatrice écologiste qui s’est particulièrement investie dans ce combat. Il reste néanmoins beaucoup de luttes à mener, dans tous les domaines. Le mois dernier, une tribune portée par Chloé Vidal, conseillère municipale de Lyon faisait suite à l’interpellation de Léonore Moncond’huy, maire écologiste de Poitiers. Celle-ci soulignait l’absence de dispositifs mis en place pour les parents élu.es, et notamment l’absence de congé maternité pour les élues indemnisées, soulignant l’invisibilisation des jeunes mères à ce poste.

A chaque échelon, il est nécessaire de faire bouger les lignes, tant aux niveaux national qu’européen, où récemment des lois ont favorisé la lutte contre les violences faites aux femmes et sur les discriminations genrées sur les salaires, en favorisant la transparence des rémunérations.

 


Expression du vendredi 24 janvier 2024 - Mon Premier, numéro hiver 2024

Le projet immobilier rues Pouteau / Lemot, contre lequel se battait le collectif citoyen «Les Pentes contre Bouygues » depuis plusieurs années, a été abandonné. Densifiant un quartier déjà très dense, ce projet symbole d'un immobilier privé de luxe inaccessible aux habitants ordinaires n'était à nos yeux pas souhaitable mais il était déjà autorisé à notre arrivée en 2020. Avec  l’appui de la Métropole nous avions négocié avec le promoteur une réorientation du vers du logement social et abordable : dans notre quartier en forte gentrification, les seules constructions autorisables doivent selon nous être réservées au maintien d’une mixité sociale, c'est ce que nous avons porté dans le PLUH. Toutefois, dans un contexte d'inflation et de coûts élevés du foncier privé, ce projet n'a pas abouti. La réflexion demeure ouverte pour un projet plus modeste et adapté au quartier. 

Si nous avons multiplié par 2 le rythme de production de logements sociaux grâce au rachat d’immeubles privés, nous n’atteignons toujours pas nos objectifs et devons profiter de toute opportunité pour permettre à chacun de se loger dignement. Dans le même temps, les Ecologistes ont porté à la Lyon et à la Métropole un changement des manières de penser et concevoir la ville pour cesser la construction débridée de bureaux au nom d'une attractivité trop souvent excluante et se faisant au détriment des territoires voisins. La ville doit rester à taille humaine, pour le bien être de chacun.

 


Expression du vendredi 27 octobre 2023 - Mon Premier, numéro automne 2023

À l’approche de l’hiver, de trop nombreuses personnes vivent à la rue dans notre arrondissement, sous des tentes aux jardins de la Grande Côte ou des Chartreux.La grande solidarité des associations et des habitant.es du 1er permet de pallier l’urgence, remercions-les à nouveau pour leur action.


En parallèle, les élu·e·s font leur possible, au sein des collectivités, pour limiter les conditions d’indignité. Un accès à l’eau et à l’hygiène est mis en place, le nettoiement des jardins est très nettement renforcé, etc.


Pour les jeunes en migration qui demandent à être admis en protection de l’enfance, la Métropole a ouvert en septembre un nouveau site d’hébergement de 50 places, qui s’ajoute aux places mobilisées en hôtels (environ 300) et aux dispositifs dédiées aux jeunes migrants (les deux « Stations ») mais aussi aux femmes isolées ( « tiny houses »).


L’engagement de l’Etat est à ce jour insuffisant, et ce au motif qu’il ne faudrait pas créer d’ « appel d’air » : or les migrations internationales sont une réalité et les migrations de personnes vulnérables et démunies ne vont qu’aller en s’aggravant avec les bouleversements politiques et environnementaux. Une réorganisation, des infrastructures d’accueil et des moyens supplémentaires sont nécessaires, à l’échelle nationale. C’est pourquoi, en parallèle des mesures d’urgence, la Ville de Lyon, avec d’autres mairies, a intenté un recours contre l’Etat afin qu’il réponde à ses obligations et revienne à la table des discussions.


Pour que nous puissions trouver un cadre commun pour ce qui devrait être un objectif de base : un accueil respectueux des droits humains et de la dignité de chacun.


lesecologistes@mairie-lyon.fr

 


Expression du vendredi 23 juin 2023 - Mon Premier, numéro été 2023

Oui au train, non au nouveau Lyon-Turin

Les mobilisations écologistes contre le Lyon-Turin suscitent de l’incompréhension : comment s’opposer à un projet ferroviaire quand on promeut les mobilités décarbonées ?

C’est que ce projet pharaonique, ne fait que dupliquer une ligne, existante et très sous utilisée, tout en siphonnant tous les crédits nécessaires au sauvetage ou à l’amélioration des trains du quotidien.

La ligne existante, rénovée en 2002, est capable d’absorber dès aujourd’hui, sans travaux titanesque 1 million de poids lourds par an, soit les deux tiers du trafic transalpin. Inutile d’attendre 2040 pour s’y mettre.

Les 28Mds d’Euros qui restent à dépenser sur ce projet (soit à peu près le cout final d’un EPR, autre exemple de gabegie) seront engloutis (littéralement) et rendent impossible la réalisation de projets comme le RER lyonnais, tant attendu, ou le doublement des fréquences sur le Tram Train de l’Ouest Lyonnais arrivant à St Paul par exemple.

L’utilisation des fonds publics réclame une grande rigueur et, plutôt que de poursuivre un projet qui flatte l’égo, il nous faut servir l’intérêt général, minimiser notre impact sur l’environnement (le bilan carbone de la nouvelle ligne proposée est) et s’attaquer au plus vite et au plus proche à la décarbonation des déplacements du quotidien.

lesecologistes@mairie-lyon.fr

 


Expression du lundi 3 avril 2023 - Mon Premier, numéro printemps 2023

La lutte pour l’égalité des genres, c’est toute l’année !


Les luttes pour l’égalité femmes-hommes ne se limitent pas au 8 mars, mais nous mobilise dans toutes nos actions. Face aux chiffres terribles des féminicides, et au constat d’une aggravation des formes violentes de sexisme (rapport 2023 du Haut Conseil à l’Egalité), les élu·es s’engagent pour changer les mentalités et favoriser l’égalité. Par la loi, mais aussi par des actions financées. Le rôle de l’Etat est crucial, l’Espagne enest un bon exemple, et nous attendons plus d’engagements effectifs de la part du gouvernement. À l’échelle de la Ville de Lyon, les écologistes agissent : Lyon est la 1re commune en France à adopter un budget sensible aux inégalités de genre, attentif à qui bénéficie des investissements publics, par exemple dans les subventions aux clubs sportifs. Dans le 1er, avec l’appui de spécialistes venues d’autres pays, nous réfléchissons aux aménagements urbains pour qu’on s’y sente bien quel que soit son genre, nous faisons évoluer les dénominations de lieux pour donner des exemples de femmes remarquables à qui s’identifier, et, à la suite de l’expérimentation dans le
7ème arrondissement, nous allons déployer le dispositif « Angela » contre le harcèlement de rue, qui consiste à former des commerces partenaires et améliorer le sentiment de sécurité dans l’espace public.


lesecologistes@mairie-lyon.fr