La Presqu’île

La Presqu’île d’aujourd’hui est le résultat d’une longue évolution, une conquête de la ville sur les caprices du Rhône, jusqu’au rejet du confluent face à La Mulatière au XVIIIe siècle.

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Dès l'antiquité les Romains ont investi la Presqu'île, entre Ainay et le bas des Pentes de la Croix-Rousse. Au centre de la Presqu'île, la rue Mercière était au Moyen Age et sous la Renaissance le secteur de l'activité marchande et de l'imprimerie. Des petites rues et traboules moyenâgeuses contrastent encore avec les grandes percées de l’époque Napoléon III.

 

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Dès le XVIe siècle, la presqu'île s'enrichit de prestigieux bâtiments.

L’Hôtel de Ville : construit par l'architecte de la ville Simon Maupin en 1646, il a été restauré par Jules Hardouin-Mansart à la suite de l'incendie de 1674 qui l'avait en partie détruit. Le décor intérieur fut totalement refait sous le Second Empire.

L’Abbaye Saint Pierre : ancien couvent des Dames de Saint-Pierre, dont l'origine remonte au VIIe siècle ; l'abbaye a été entièrement reconstruite au XVIIe siècle. Le bâtiment est devenu dès 1803 un musée, actuellement le Musée des Beaux-Arts de Lyon. Havre de paix au cœur de la ville, le cloître s'est mué en jardin public.

L’Hôtel-Dieu : si ses origines remontent au XIIe siècle, il prend sa véritable dimension au XVIIè siècle. Son extension et son réaménagement sont confiés en 1779 au grand architecte de Lyon J.G. Soufflot. Désaffecté depuis la fin 2010, la réhabilitation de l’Hôtel-Dieu est un projet de longue haleine qui vise à lui redonner ses lettres de splendeur à l'horizon 2016.

 

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L'Eglise Saint-Bonaventure : l’église faisait partie autrefois du vaste couvent des Cordeliers. Depuis sa construction au XIVè et XVè siècles, l’édifice a subit de nombreuses modifications.

L'Eglise Saint-Nizier : au XVe siècle, l’intérieur est un bel exemple de gothique flamboyant.

La Basilique Saint Martin d'Ainay : érigée au XIIe, cette église constitue un témoignage primordial de la période romane dans le Lyonnais.

 

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Le XIXe siècle est l'époque des grands aménagements urbains avec le percement des grandes artères qui relient les Terreaux à la Place Bellecour, l’une des plus grandes d’Europe (310 m par 200 m), site central de la Presqu'île.

Le théâtre des Célestins : construit dans les années 1880, sur les cendres du Théâtre des Variétés, le théâtre des Célestins est le type même du Théâtre à l'Italienne avec une magnifique salle édifiée par Gaspard André en 1877.

L’Opéra : édifié par Chenavard et Pollet en 1829 sur la base du théâtre de Soufflot, l’édifice a été entièrement rénové et surmonté d’une voûte de verre en 1990 par Jean Nouvel.

Palais du Commerce : la fonction administrative et financière est également présente. Ouvre de l’architecte Dardel en 1862, ce bêtiment est le symbole de la puissance financière de Lyon au XIXè siècle, et le siège de nombreux établissements bancaires et consulaires.

 

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La Presqu'île est aujourd'hui un quartier très commerçant de la ville avec l'un des axes piétonniers les plus longs d'Europe : la Rue de la République où sont concentrés banques, grands magasins, boutiques, et cinémas. L'animation est renforcée par la présence de nombreux cafés et restaurants ainsi que par des structures culturelles majeurs.

A l’extrémité sud de la presqu’île, Confluence est un projet urbanistique majeur qui va s’étaler sur 25 ans.
Il a pour ambition d’exploiter pleinement la position stratégique du confluent entre la Saône et le Rhône.