Taxe foncière : une hausse maîtrisée
Face à une crise énergétique sans précédent couplée à une hausse de l’inflation, la Ville de Lyon prévoit une augmentation maitrisée de la taxe foncière de 9%, soit 5 euros par mois en moyenne, pour 30% des Lyonnaises et Lyonnais.
L’objectif est d’améliorer le service public et de poursuivre la transformation écologique et solidaire du territoire. Cette décision sera présentée au prochain conseil municipal, le 19 janvier.
Cette mesure s’inscrit dans un contexte d’augmentation des coûts qui s’imposent aux collectivités et de politique d’austérité de l’État avec une baisse de la dotation globale de fonctionnement de 50% en dix ans à Lyon1.
La Ville de Lyon, comme Marseille, Toulon et d’autres grandes villes françaises2, se trouve dans la nécessité d’accroître ses recettes par une hausse maîtrisée de la taxe foncière. Cette mesure permet de conserver une situation financière saine et de poursuivre le développement des services publics et investissements nécessaires pour demain et les générations futures.
Une mesure nécessaire et maitrisée par les efforts budgétaires de la Ville de Lyon
Les augmentations inédites des coûts liées à l’énergie et l’inflation ont engendré une facture supplémentaire prévisionnelle d’au moins 30 millions d’euros pour la Ville de Lyon. Essentiellement liée à l’explosion du prix de l’électricité, cette hausse des dépenses tient compte des économies volontaristes issues du plan de sobriété. Ce plan ambitieux, élaboré avec l’ensemble des groupes politiques, vise une réduction de la consommation énergétique de 10% sur un an.
1 La dotation globale de fonctionnement (DGF) est passée de 110,3 millions d’euros en 2013 à 64,5 millions d’euros en 2022.
2 Marseille +16,3% ; Nantes +11,5% ; Istres +6,6% ; Toulon +6%