Environnement
- Publié le 22 juillet 2021

Vers une réserve urbaine de la biodiversité européenne

Crédit photo : Muriel Chaulet - Ville de Lyon - Le jardin zoologique sous la neige

Depuis de nombreuses années, le zoo du Parc de la Tête d’Or joue un rôle fondamental dans la préservation des espèces menacées et dans la protection de la biodiversité. Dans le cadre de programmes internationaux, des animaux en provenance de différents zoos membres de l'EAZA (Association européenne des aquariums et des zoos) sont ainsi accueillis à Lyon où ils sont conservés et protégés, dans le respect de leur bien-être, par des équipes professionnelles.

Contenu

La Ville de Lyon souhaite voir évoluer le zoo du Parc de la Tête d’Or vers un véritable lieu de conservation du vivant :

  • en améliorant le bien-être animal pour les espèces présentes (agrandissement d'enclos, prise en charge de petits spécimens...).
  • en réintroduisant certains spécimens dans des espaces de semi-liberté
  • en créant des espaces pour la conservation d'espèces sauvages françaises et européennes menacées. 3 espèces européennes sont à l'étude.

Cela passe par le développement de nouveaux écosystèmes pouvant accueillir des espèces françaises et européennes menacées et par une réintroduction des espèces dans leur milieu d’origine, quand cela est possible et dans le respect des contraintes liées au site (charte du
parc, périmètre de protection des monuments historiques, etc.).

L’attention sera particulièrement portée sur le bien-être animal, pour les espèces présentes et à venir, comme pour celles qui seront réintroduites dans leurs milieux, à l’image des crocodiles qui seront réinsérés dans des oueds protégés au Maroc.

Parmi les adaptations à venir qui s’intègrent dans cette évolution :

  • les crocodiles partiront vers une institution marocaine dont l’objectif est de réinsérer l’espèce dans des oueds protégés ;
  • l’enclos des ours pourra être réaménagé pour permettre le relogement d’un ou des animaux déjà présents dans le zoo ;
  • l’enclos des loutres et des binturongs sera amené à évoluer avec le déménagement des binturongs vers un autre espace ;
  • les enclos laissés libres par la primaterie pourront permettre l’extension d’espaces existants ;
  • après études et à plus long terme, une prairie d’Europe pourrait voir le jour sur l’actuelle Plaine des daims ;
  • le départ des gibbons permettra d'agrandir l'enclos des panthères de l'Amour.
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Espèces européennes en danger, quelques chiffres

► Environ 14% des mammifères sont considérés comme menacés en Europe.
► 18% des oiseaux, 22% des amphibiens et 19% des reptiles sont classés parmi les
espèces menacées.
► 60% des abeilles sont en danger et plus de 50% des coléoptères.
► Les groupes d’espèces les plus menacées aujourd’hui en Europe se trouvent chez
les invertébrés.
 
(source : UICN)