Métiers de la petite enfance : la Ville de Lyon recrute

Accompagner le développement des jeunes enfants au quotidien

Directrice (infirmière puéricultrice ou éducatrice de jeunes enfants) EJE, Auxiliaire de puériculture, agent de crèche, cuisinier mais aussi médecins et psychologues, le secteur de la petite enfance au sein la fonction publique territoriale regroupe une grande diversité de métiers.

Rattaché à la direction de la petite enfance d’une collectivité territoriale, le personnel assure de nombreuses missions telles que l’accueil des enfants et des parents, la proposition d’activités d’éveil adaptés aux groupes d’enfants, le suivi du développement de chaque enfant, la déclinaison du projet pédagogique et éducatif de l’établissement. Il est aussi garant de la mise en application de protocoles de soins.

En charge d’enfants de deux mois à 3 ans, les métiers liés à la petite enfance requièrent des qualités humaines indispensables comme la patience, la bienveillance, le dynamisme et la disponibilité, mais aussi le sens des responsabilités.

Un secteur touché par le manque de personnel

Actuellement, Lyon compte 4 777 places d’accueil dans les crèches publiques et associatives, or 2 500 places supplémentaires dans ces deux types de crèches sont indispensables pour répondre à l’ensemble des besoins.

La nécessité de renforcer le nombre de personnels de crèche est donc une priorité pour la Ville de Lyon, y compris dans les crèches associatives qui sont aussi concernées par cette pénurie de personnels.

Pour faire face à la situation, la mairie de Lyon entend augmenter ses effectifs grâce à une campagne de recrutement qui a déjà permis d’embaucher une trentaine de personnes cet été. Néanmoins, 12 postes sont encore à pourvoir et des remplaçants longue durée sont aussi recherchés.

Objectif : éveiller l’intérêt des candidats et fidéliser les équipes

À Lyon comme ailleurs, les collectivités rencontrent de plus en plus de difficultés pour trouver du personnel en crèches. En cause, des salaires jugés insuffisants et un manque de reconnaissance.

Afin d’attirer les candidats et pourvoir les postes vacants sur le territoire lyonnais, la mairie a décidé de revaloriser la rémunération de ses agents avec une augmentation de 80 à 200 euros bruts mensuels en moyenne.

Sur le plan de la formation, le nombre d’apprentis accueillis dans les crèches a augmenté et l’accompagnement du parcours professionnel des agents est renforcé.

La mise en place de projets porteurs de sens est également une priorité pour la mairie de Lyon.

• Cela consiste à remettre la nature dans le quotidien des enfants (création d’espaces de nature pédagogiques, sorties quotidiennes des enfants, développement de projets de structures de plein air).
• De faire des lieux d’accueil des jeunes enfants des modèles d’écologie, épanouissants pour les enfants et inspirants pour les familles (développement des pratiques écologiques, des ambitions fortes pour l’alimentation des tout petits, des crèches municipales ouvertes aux parents et stimulant leur implication et capacité d’agir).
• De poursuivre le développement de l’offre d’accueil collectif : tous les petits Lyonnais doivent pouvoir bénéficier d’au moins une journée d’accueil par semaine en structure collective.

3 questions à... Claire Topenot, directrice de la Petite enfance

Combien de crèches sont couvertes par la Ville de Lyon ?

La Ville de Lyon compte 49 crèches municipales et 105 associatives subventionnées : c’est la richesse du modèle lyonnais que de s’appuyer sur les acteurs locaux.

Combien de postes sont à pourvoir dans ce secteur ? Et quels sont-ils ?

Côté municipal actuellement, 12 postes vacants et 25 besoins de remplacement. Cela concerne aussi bien les agents de petite enfance, les auxiliaires de puériculture ou les éducateurs de jeunes enfants et des postes de directions.

Les crèches associatives recherchent aussi des professionnelles.

En termes de savoir être et de savoir-faire, qu’attendez-vous de vos nouvelles recrues ?

Cela est fonction des métiers et du niveau de responsabilité mais de façon générale des qualités relationnelles : dynamisme, sens du travail en équipe, adaptabilité, patience, intérêt pour le développement de l’enfant et la prise en charge de sa sécurité physique et affective. Mais aussi l’envie d’accompagner les familles dans leur parentalité.

Ces métiers sont essentiels et facteurs de “bien vivre” sur le territoire. »